Premier colloque inversé
« Ça s’appelle violences conjugales »
jeudi 15 novembre 2018
ARGUMENT
La violence conjugale, trois problèmes en un
La violence conjugale a connu des urgences différentes, d’abord juridico-pénale puis de santé mentale. Mais elle est d’abord et avant tout une question d’ordre éthique et politique car elle engage nos modes de vivre-ensemble.
Doit-on alors craindre le développement d’une police des mœurs amoureuses et conjugales ?
Non, car il s’agit de prendre de conscience que ce qu’il y a de plus intime est devenu un objet possible de destruction, peut se faire destruction de soi comme de tout autre. L’on sait aujourd’hui que tout essai d’y remédier sans l’intervention et la présence active d’un tiers ne fait que détruire un peu plus.
Il n’est désormais plus possible de concevoir ces violences comme relevant de la seule sphère privée) sauf méconnaissance du phénomène et méprise quant à ce qu’il exige comme réponses.
Partant de ce postulat, le faire savoir est une urgence et requiert un effort permanent, une vigilance collective continue et éclairée : un devoir d’alerte et d’information.
PRINCIPE DU COLLOQUE
Des personnes, anciennes victimes de violences conjugales, témoignent de leur parcours entre elles, à des professionnels, aux publics non professionnels.